Les Pilotes
Ici nous voulons présenter brièvement les principaux pilotes qui ont remporté des victoires pour Austral, d'abord sur des tricars, puis sur des motos à partir de 1911 environ.
Pour avoir un bref aperçu des principales courses dans lesquelles Austral a participé, consultez la rubrique
"Le Palmarès de la marque Austral".
"Le Palmarès de la marque Austral".
Puisque c'est au talentueux et infatigable photographe Jules Beau que nous devons une grande partie des photos qui suivent, il mérite une place d’honneur ici.
Afin de voir un petit hommage cliquez sur le portrait.
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Édouard Cheilus, le fondateur de la marque Austral, conduit lui même le tricar nº 27, muni d'un moteur Aster, lors du Concours de Tri-Cars, le 10 septembre 1905. Il se classera quatrième. (Vers sa biographie)
Le Concours de Tri-Cars, organisé par le journal L'Auto, le 10 septembre 1905 a été couru sur le parcours, couvert trois fois, Saint-Germain-en-Laye - Epône - Mantes (33 km). Les deux places du tricar devaient être occupées, le poids total à vide étant compris entre 80 et 200 kg, la capacité du cylindre du moteur ne devant pas excéder 500 cm³. 18 concurrents, sur 21 partants, ont accompli le parcours de 100 km en moins de 5 heures, le 30 à l'heure réglementaire ne devant pas être dépassé.
L'équipe Austral était composée de: Édouard Cheilus, Albert Jean, le directeur technique de l'entreprise qui se classera 16e (voir sa biographie) et Pisard.
L'équipe Austral était composée de: Édouard Cheilus, Albert Jean, le directeur technique de l'entreprise qui se classera 16e (voir sa biographie) et Pisard.
L'équipe Bozier, qui conduisait des tricars sous licence Austral, était composée de: Thomas Schweitzer, Étienne Giraud et Chevalier (classé 8e).
Le concours a été remporté par Thomas Schweitzer sur un des tricars Bozier, licence Austral:
La deuxième place est également revenue à un tricar Bozier, licence Austral, piloté par Étienne Giraud:
Étienne "Gaudry" Giraud (*10 nov 1865 à Rochefort-sur-Mer, + 7 nov 1920) était un coureur qui participait aux courses Marseille-Nice, Bordeaux-Biarritz et bien d'autres épreuves sur des voitures de course de marques prestigieuses comme Panhard & Levassor, CGV ou Bollée dans les années 1899-1903. Plus tard il est devenu aérostier et aviateur.
Georges Beslé et L. Chevallier, devenus concessionnaires de l'Austral en juin 1905, avaient établi en août 1905 un raid de 410 km, Paris-Trouville, afin de se préparer au Concours de Tri-Cars en septembre. Soit finalement aucun des deux n'a participé, soit seul Chevallier a participé en tant que pilote pour Bozier, à condition que "L. Chevallier" et "Chevalier" soient la même personne.
Le Petit Critérium, Voiturettes et Tricars, organisé par Les Sports, 19 -25 février 1906:
Guitard sur son tricar Austral à moteur Aster.
Le pilote Thomas Schweitzer au guidon d'un tricar Austral muni d'un moteur De Dion Bouton. Schweitzer participait aussi aux épreuves de voitures de course, sur une voiture Sinpar par exemple.
Tour de France, Motocyclettes, Tricars, Voiturettes, organisé par l'Autocycle Club de France et Les Sports
22 mai - 3 juin 1906:
22 mai - 3 juin 1906:
Schweitzer a triomphé sur Tricar Austral, muni d'un moteur De Dion-Bouton avec carburateur Vaurs, d'un changement de vitesse Bozier et des pneus Continental.
Thomas Schweitzer, au départ à la Porte Maillot le 22 mai 1906
Barenton au guidon du troisième tricar Austral à l'occasion du Tour de France 1906. Son tricar est également doté d'un moteur De Dion Bouton.
"Concours International de Véhicules Industriels, Paris-Tourcoing", organisé par l'Autocycle Club du Nord de la France, 6-17 juin 1906 :
Barenton (à gauche) et Giraud
Thomas Schweitzer
Trois jours après leur retour du Tour de France, les pilotes Schweitzer, Giraud et Barenton ont participé au Concours International de Véhicules Industriels. Pour cette occasion, leurs tricars ont été rapidement transformés en tricars de livraison en remplaçant les baquettes par des paniers (ci-dessus et ci-dessous).
Giraud au guidon de son tricar à moteur De Dion-Bouton lors du Concours International de Véhicules Industriels 1906. Il porte le drapeau de la marque Austral. Photo d'un photographe inconnu dans la collection Nick Baldwin. Merci au British Motor Industry Heritage Trust pour le permis de publication.
Passage de Barenton (à gauche) et Giraud, concours de véhicules industriels Paris-Tourcoing 1906.
Championnat de France des motocycles industriels, septembre 1928, pilote Gohier:
En septembre 1928 Austral engage au Championnat de France des motocycles industriels (ci-dessous) de façon hors compétition un tricar de 1905 avec le pilote Gohier.
(agrandir)
Gohier sur le tricar Austral "sorti d'usine en 1905" lors de l'épreuve au ralenti qui
faisait partie du championnat des motocycles industriels. (voir la photo entière).
Jean-Théodore Joyeux, de Castillonnès, Tour de France d'Austral, 1905:
Joyeux est né le 10 novembre 1865 à Tonneins (Lot et Garonne) et décédé le 28 décembre 1938 à Paris.
Il était coiffeur à Castillonnès et il s'illustra aussi par ses prouesses sportives dans les premières années du cyclisme. Il avait réussi un exploit exceptionnel en couvrant 5.114 kilomètres sur une bicyclette acatène de la marque "Métropole" en mai 1895 — les origines du Tour de France.
Il était coiffeur à Castillonnès et il s'illustra aussi par ses prouesses sportives dans les premières années du cyclisme. Il avait réussi un exploit exceptionnel en couvrant 5.114 kilomètres sur une bicyclette acatène de la marque "Métropole" en mai 1895 — les origines du Tour de France.
En novembre 1905, quoique âgé de 40 ans, Théodore Joyeux a refait son Tour de France - cette fois en tricar Austral, muni d'un moteur Aster, avec l'objectif de prouver les qualités de résistance de ce type de véhicule et de promouvoir la marque Austral.
Le 12 novembre 1905, Joyeux est parti de la place de la Concorde, en face de l'Automobile Club, où il est revenu 24 jours plus tard, le 6 décembre, après avoir accompli son Tour de France. Son tricar était exposé peu après au Salon où l'Austral est dûment célébré.
Joyeux et son passager suivaient l'itinéraire suivant, qui représente un parcours total de 5000 kilomètres environ: Paris, Rouen, Neufchâtel, Amiens Arras, Lille, Valenciennes, Avesnes, Fourmies, Hirson, Mézières, Sedan, Stenay, Verdun, Saint-Mihiel, Commercy, Toul, Nancy, Neufchâteau. Langres, Dijon, Chalon-sur-Saône, Mâcon, Lyon, Vienne, Valence, Montélimart, Orange, Avignon, Salon, Marseille, Salon, Arles, Nîmes, Montpellier, Béziers, Narbonne, Carcassonne, Castelnaudary, Toulouse, Tarbes, Pau, Bayonne, Dax, Mont-de-Marsan, Marmande, Langon, Bordeaux, Blaye, Pons, Saintes, Rochefort, La Rochelle, La Roche-sur-Yon, Nântes, Châteaubriant, Rennes, Fougères, Mortain, Vire, Caen, Lisieux, Evreux, Paris.
Cette épreuve, particulièrement dure à cette époque de l'année, par la pluie, le froid, la neige et les routes détrempées, constitue pour les hommes et la machine qui l'accomplissent, une preuve d'endurance de haute portée.
Jean-Théodore Joyeux de Castillonès au départ pour le Tour de France sur Tricar Austral le 12 novembre 1905
Une biographie de Joyeux très détaillée qui couvre surtout sa carrière de coureur cycliste se trouve sur l'excellent blog Le Petit Braquet
Flahaut
Le coureur Flahaut était agent de la marque à Rouen dans les années vingt. La photo ci-dessus le représente comme 1er ex aequo en catégorie 250 cm³ dans l'épreuve des Six Jours d'Hiver en 1928. Il a participé sur une Austral D-27 à moteur LMP 2 temps.
Flahaut sur une Indian 1000 cmc, le 25 septembre 1927
lors de la Course de Côte de Gaillon
lors de la Course de Côte de Gaillon
Chapitre créé le 25 janvier 2014